Eau Bien Commun : L’Eau n’est toujours pas une marchandise

, par Seb

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 ep 1/1 : L’Eau n’est toujours pas une marchandise
 Spectre — Le grain de son

Édito

Salut, c’est le Grain de Son, l’émission d’Attac Puy-de-Dôme.
Nous vous proposons, pour bien démarrer cette rentrée, de revenir sur un des nombreux sujets que nous avons abordés au cours de la saison passée, et nous vous proposons plus particulièrement ce qu’on pourrait appeler : un retour aux sources.

Souvenez-vous : c’était en octobre, nous recevions le collectif Eau Bien Commun 63 pour nous parler du conflit qui l’oppose à la société des Eaux de Volvic, propriété de la multinationale Danone, ainsi qu’à la Préfecture, concernant le partage de la ressource en eau sur l’impluvium de Volvic.
Un débat qui nous avait amenés plus globalement à soulever le problème de l’accaparement de l’eau par des intérêts privés et à affirmer le droit à l’eau pour tous et le besoin d’un contrôle citoyen de la ressource.

Et puisque cette problématique est universelle, nous avions eu la chance, pour l’occasion, d’accueillir une intervenante internationale puisqu’il s’agissait rien de moins que de Maria Martinez, alias Marichuy, porte-parole du Congrès National Indigène du Mexique. Une émission que vous avez été nombreux à écouter sur notre page Peertube.

Alors quoi de neuf sur le front de la guerre de l’eau ? Vous vous en doutez, au niveau de la ressource en elle-même, la situation n’a pas dû s’améliorer compte tenu de la sécheresse historique que nous avons connue cette année. Mais qu’en est-il du point de vue des luttes sociales et des batailles juridiques qui entourent ce dossier ?

Pour en parler aujourd’hui, nous avons en ligne – car il est en déplacement à Paris – un invité dont vous avez peut-être déjà entendu parler, il s’agit d’Édouard de Féligonde. Vous en avez peut-être entendu parler parce que son histoire a fait grand bruit : Édouard de Féligonde est propriétaire de la pisciculture de Saint-
Genest-l’Enfant, sur la commune de Malauzat, créée il y a plus de 150 ans par un de ses ancêtres, Gabriel de Féligonde.

Cette pisciculture était l’une des premières et des plus belles d’Europe. « Était », car en 2017, les sources qui alimentaient les bassins se sont mystérieusement taries, à tel point qu’en 2018, l’entreprise a dû cesser son activité.

Pour Édouard de Féligonde, pas de doute, les prélèvements démesurés de la Société des Eaux de Volvic sont directement responsables de la mise à sec de sa pisciculture.

Invité-es :

  • Édouard de Féligonde, membre du collectif Eau Bien Commun 63

Musiques :

  • Sabayo : La ruée vers l’eau

Liens :