Ce samedi 8 février, à Clermont-Ferrand, une fois de plus, les citoyen·nes à l’appel du collectif de "33 organisations pour une paix durable au Proche-Orient", sont descendu·es dans la rue !

Certains nous disent "Que voulez vous de plus ? Il y a un cessez le feu ! Pourquoi manifester encore ?"

Et bien oui, il y a un cessez le feu mais ce n’est pas la Paix et la situation dans la bande de Gaza est toujours précaire : manque d’aide humanitaire, champs de ruines, hôpitaux détruits, les populations essaient en vain de retrouver leurs habitations.
On meurt encore à Gaza des conséquences de cette guerre génocidaire !

Et en Cisjordanie, des camps de réfugié·es comme celui de Jénine sont régulièrement attaqués, des palestinien·nes sont toujours arrêté·es et ce de façon arbitraire.
Le sort de tous ces prisonniers est terrible avec tortures, privation de nourriture, mise à l’isolement.

Le chaos et la barbarie sont toujours bien là.

Le 8 février , c’était aussi le dernier jour du festival du court-métrage, et le collectif voulait rendre hommage à la culture palestinienne, dans son ensemble, culture qui est niée, menacée, accaparée même par l’occupant israélien.

Le 8 février, c’était aussi une journée nationale pour réclamer la libération de George Abdallah, prisonnier politique d’origine libanaise, militant de la cause palestinienne, emprisonné depuis 40 ans en France, bien que libérable depuis 25 ans !
Jusque là, les USA et Israël se sont toujours opposés à sa libération.
Mais un espoir de libération, peut-être pour le 20 février ?
Attac 63 a rappelé ce combat dans un texte au nom du collectif.