Liberté, égalité, mobilité
Podcasts
– ep 1/4 : Transports urbains – le cas clermontois
– ep 2/4 : Libéralisation de la SNCF
– ep 3/4 : Le coût du train
– ep 4/4 : Aménagement & Environnement
– Spectre — Le grain de son
Édito
Amies auditrices, amis auditeurs, bienvenue à bord du Grain de Son, l’émission d’Attac Puy-de-Dôme. Nous espérons que vous êtes confortablement installé·es, accrochez-vous bien, votre émission va démarrer. Prenez garde à la fermeture des portes et à l’ouverture des micros.
Vous l’aurez peut-être deviné, aujourd’hui nous allons parler de déplacement et de moyens de transport, et plus précisément de transports collectifs publics. Parce que vous nous connaissez, au Grain de Son on s’intéresse toujours plus à ce qui est public et collectif qu’à ce qui est individuel et privé. Et pour ce premier épisode de cette nouvelle série d’émissions consacrée aux transports en commun, donc, nous allons nous pencher sur les transports urbains. Il va être question de bus, il va être question de tram, et de ce qui se trame dans l’agglomération clermontoise avec le fameux projet INSPIRE, dont on parle tant en ce moment.
Oui, on en parle, mais pour en dire quoi exactement ? Eh bien, pas grand-chose, si ce n’est qu’il y a des travaux qui gênent beaucoup la circulation, et que ça énerve beaucoup les gens dans leurs voitures ; et que ces travaux vont amener à abattre des arbres et que ça, c’est vraiment dommage.
Alors, tout ça est fort intéressant, sauf que nous, c’est pas vraiment ça qui nous intéresse. Non, nous ce qu’on aimerait savoir, c’est ce qu’il y aura après les travaux, et en quoi consiste précisément ce projet. Et puis plus généralement, comment ça fonctionne, les transports en commun : par qui et comment sont décidés les tarifs, les horaires, les quartiers desservis, etc, etc.
Toutes ces questions on se les pose, parce que les transports collectifs, ça nous concerne toutes et tous. Parce que si on veut réussir la bifurcation écologique, il faut imaginer des villes sans voiture, ou en tout cas avec beaucoup moins de voitures. Avec ou sans travaux, les agglomérations sont congestionnées par la circulation automobile ; avec ou sans travaux la place de la nature en ville est limitée au profit du bitume et du macadam, et si l’on veut changer les choses, les transports en commun sont incontournables.
Sur le plan social, permettre à chacun de se déplacer à moindre coût est essentiel pour garantir l’accès de tous aux services de base que sont la santé, l’éducation, la culture ou encore l’emploi et la formation. Outil de justice sociale et environnementale, le transport collectif est donc un sujet politique qu’il nous faut nous réapproprier.
Voilà en gros pourquoi on avait envie de vous parler de tout ça aujourd’hui. Mais entre les automobilistes agacés, les écologistes inquiets, et les élus satisfaits de leur beau projet, on s’est dit qu’il manquait peut-être au moins une voix : la voix de ceux et celles qui vivent les transports en commun de l’intérieur, et qui sont directement concernés par les décisions qui les touchent. Je veux parler des salariés et des agents qui travaillent dans ce secteur.
Invité-e-s :
- Damien ROMERO, CGT-T2C
- Sylvain DUVERT, SUD-Rail 63
- Pierre-Olivier MESSNER, Association "Le train 634269"
Musiques :
- Téléphone : Métro c’est trop
- Volo : Syndrome
- Vilain Pingouin : Le train
- Compagnie Jolie Môme : Le train
Liens :